QUESTIONS FRÉQUENTES
Questions fréquentes sur le vaccin BEXSERO
Voici quelques questions souvent posées au sujet de BEXSERO et de la méningite B*.
* Méningococcie invasive causée par les souches de Neisseria meningitidis du groupe B.
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Qu’est-ce que la méningococcie invasive et quelle en est la cause?
La méningococcie invasive est une infection bactérienne rare, mais potentiellement mortelle, causée par différents sérogroupes de Neisseria meningitidis. La méningite B est une méningococcie invasive causée par la bactérie du sérogroupe B.
Au Canada, les cinq sérogroupes suivants de la bactérie sont responsables de la majorité des cas de méningococcie invasive : A, B, C, W-135 et Y*.
La méningite B est la principale cause de méningococcie invasive au Canada depuis le début des années 2000.
La méningococcie invasive peut causer une méningite (infection de la membrane qui entoure le cerveau et la moelle épinière) ou une septicémie (infection du sang)†.
Jusqu’à 1 patient sur 10 atteint de méningococcie invasive meurt (habituellement dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des premiers symptômes).
Parmi les patients qui se rétablissent, jusqu’à 1 sur 3 présente des complications graves comme une perte auditive, des lésions au cerveau ou des amputations.
* On ne s’attend pas à ce que BEXSERO confère une protection contre toutes les souches de méningite B en circulation. Ce vaccin n’offre aucune protection contre les sérogroupes A, C, Y et W-135.
† BEXSERO ne permet pas de traiter la méningococcie ni d’en diminuer les conséquences, dont la méningite, la septicémie et le décès.
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Qui est à risque de méningococcie invasive et de méningite B*?
Au Canada, c’est chez les nourrissons et les enfants (≤ 4 ans) qu’on recensait le plus grand nombre de cas de méningococcie invasive, suivis par les adolescents et les jeunes adultes (15 à 24 ans).
La méningite B* était responsable d’environ trois quarts des cas de méningococcie invasive chez les nourrissons et les enfants, et de 53 % des cas de méningococcie invasive chez les adolescents et les jeunes adultes.
* Méningococcie invasive causée par les souches de Neisseria meningitidis du groupe B.
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Comment la méningococcie invasive se propage-t-elle?
La bactérie N. meningitidis, qui cause la méningococcie invasive (y compris la méningite et la septicémie), peut se propager par contact étroit avec d’autres personnes.
Les personnes porteuses sont celles qui sont infectées par la bactérie, mais qui ne présentent pas de symptômes. Ces personnes peuvent transmettre la bactérie qui cause la méningococcie invasive.
- Jusqu’à 1 personne sur 10 en bonne santé est porteuse de la bactérie.
- Une personne porteuse peut le rester pendant 6 mois sans présenter de symptômes.
- Les adolescents et les jeunes adultes en santé sont les porteurs les plus courants de la bactérie (taux de portage allant jusqu’à 30 %).
Comme le rhume, la bactérie N. meningitidis peut se transmettre par les gouttelettes respiratoires.
Les activités quotidiennes et sociales peuvent être un véhicule de propagation de la bactérie d’une personne à l’autre, qui peut se transmettre notamment par :
la toux et les éternuements
les baisers
le partage d’ustensiles de cuisine et de verres
les contacts physiques étroits
Historiquement, la méningococcie invasive est apparue :
- dans des écoles
- dans des collèges
- dans des campus universitaires
- dans d’autres endroits où étaient regroupés de grands nombres d’adolescents et de jeunes adultes
Étant donné qu’il est presque impossible de prévenir la propagation des bactéries, la vaccination peut aider à prévenir la méningite B*.
* Méningococcie invasive causée par les souches de Neisseria meningitidis du groupe B.
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Quels sont les symptômes et les conséquences de la méningococcie invasive?
Les symptômes sont bénins au début, comme ceux d’un rhume ou d’une grippe (p. ex., fièvre, maux de tête, courbatures et douleurs articulaires et musculaires).
Jusqu’à 1 patient sur 10 meurt (habituellement dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des premiers symptômes)*.
Parmi les patients qui se rétablissent, jusqu’à 1 sur 3 présente des complications graves comme une perte auditive, des lésions au cerveau ou des amputations*.
* BEXSERO ne permet pas de traiter la méningococcie ni d’en diminuer les conséquences, dont la méningite, la septicémie et le décès.
